Les Journées Européennes du Patrimoine de ce week-end ont permis l’inauguration de l’allée Gabrielle Démians d’Archimbaud au Bourg. Cette voie, déjà existante et dénommée par le conseil municipal en février dernier, relie par la passerelle piétonne sur le Mardaric le parking Grande-Fontaine à l’avenue du Souvenir-Français, à l’arrière de Notre-Dame du Bourg.
Gabrielle Démians d’Archimbaud lors de l'inauguration de la Crypte en 2010 (photo : Josiane Roux)
Dans son allocution, Martine Thiéblemont, adjointe à la Culture et au Patrimoine culturel, représentant Madame le Maire, a rappelé le rôle majeur de Gabrielle Démians d’Archimbaud (1929-2017) durant les fouilles qu’elle a dirigées dans et autour de la cathédrale Notre-Dame. Des années 1983 à 2004, ces 20 années de fouilles ont permis la découverte de nombreux vestiges antiques et du haut Moyen-âge qui ont éclairé l’histoire de notre cité, Dinia, durant cette longue période. Gabrielle Démians d’Archimbaud a ensuite participé à l’élaboration de la crypte archéologique, permettant ainsi de valoriser sur site les vestiges archéologiques dès son ouverture au public en 2010. Martine Thiéblemont a également souligné l’attachement réel que portait cette grande dame de l’archéologie à notre ville. Venue d’Aix-en-Provence, Anne Mailloux, actuelle directrice du LA3M (Laboratoire d’Archéologie Médiévale et Moderne en Méditerranée CNRS-Aix Marseille Université) a rappelé le rôle pionnier de Gabrielle Démians d’Archimbaud dans la naissance de ce laboratoire de recherche, qu’elle a dirigé entre 1969 et 1987.
La plaque a ensuite été dévoilée par Dominique d’Archimbaud, neveu de Gabrielle Démians d’Archimbaud, Jean-Charles Borghini, Conseiller régional, Martine Thiéblemont, Mireille Paris, Conseillère municipale, et Josiane Richaud, responsable de la crypte archéologique.
La crypte accueille jusqu’à la fin de sa saison d’ouverture, fin octobre, une exposition rendant hommage à Gabrielle Démians d’Archimbaud, avec de nombreuses photographies des fouilles de Notre-Dame du Bourg issues des Archives communales, mais aussi d’autres chantiers de fouilles conduits dans notre région grâce aux collections personnelles de Lucy Vallaury, une chercheuse qui a travaillé avec elle, et de Dominique d’Archimbaud.
