C’est au printemps que les chenilles processionnaires sortent de leur cocon. Cette année, par manque de froid, ces chenilles sont descendues plus tôt des arbres pour aller s’enterrer dans le sol pour se transformer en chrysalides.
Au cour de leur descente, elles projettent dans l’air de nombreux et minuscules poils très urticants, provoquant chez certaines personnes des réactions graves (allergies pulmonaires, démangeaisons et irritation de la peau et des yeux).
Il est recommandé de ne pas les toucher, ni de séjourner sous les arbres colonisés. Il convient de maintenir les animaux domestiques éloignés des arbres infestés et de ne pas laisser jouer les enfants à proximité d’un arbre atteint par les chenilles.
La ville lutte et agit depuis 2015 contre la prolifération de ces nuisibles par la mise en place de 250 pièges écologiques qu’il est formellement interdit de toucher.
Parcs publics et écoles font partis des sites prioritaires compte tenu de la présence d’enfants :
- Ecoles des Augiers, des Sieyes, de Gaubert, des Ferréol.
- Du square Arthur Guigue.
- De la fondation Davis Neel.
- Du parc Louis Jouvet.
- La Sympathie.
- Le Moulin.
- Cimetière paysager.
- Champourcin,
- Lotissement des Ferréols.
- Plan d’eau de la ville.
- Dalles aux ammonites.
Dans le cadre de ses actions en faveur du développement durable, la Ville de Digne-les-Bains s’est engagée à réduire sa consommation de produits phytosanitaires destinés à l’entretien des espaces verts pour atteindre le « Zéro Phyto ». Par conséquent les éco-pièges sont autant de systèmes sans insecticide.
En complément, la Ville a mis en place des pièges à phéromones afin de piéger les papillons avant qu’ils ne remontent à l’automne dans les pins et pondre.
L’action municipale se limite strictement au domaine public. Chaque propriétaire privé a le devoir de veiller à la sécurité de son espace et d’éviter le débordement de ce phénomène sur des parcelles voisines.
PRATIQUE :
Que faire si vous trouvez un nid de chenille processionnaire ?
Les chenilles processionnaires sont facilement reconnaissables d’une part par leur nid de soie blanche accroché sur les branches (généralement en partie haute de l’arbre et orienté du côté ensoleillé) et d’autre part lorsque celles-ci descendent des pins pour se déplacer au sol elles sont à la queue leu-leu d’où le nom de chenille processionnaire.
Si vous découvrez un nid de chenilles processionnaires dans votre jardin, il est recommandé de ne pas le toucher à mains nues et de vous protéger le visage, car le contact direct ou indirect avec une chenille processionnaire peut provoquer des réactions cutanées importantes.
Équipez-vous de gants, d’un masque et de lunettes de protection ainsi que de vêtements lisses (sans accroche pour les poils urticants).
Il est vivement conseillé de détruire les nids avant la sortie des chenilles. Si c’est trop tard, surtout n’approchez pas les chenilles et attendez qu’elles rentrent sous terre. Restez prudents par la suite, car les poils seuls continuent à être urticants et peuvent être projetés par le vent ou lors d’une tonte de la pelouse.
Il est conseillé de confier la lutte contre les chenilles processionnaires à une entreprise spécialisée.
Différentes méthodes de lutte sont utilisées :
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Echenillage : Il s’agit au moyen d’un échenilloir de supprimer les nids puis de les brûler.
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Piégeage : Il s’agit d’installer un piège « en collerette » autour du tronc de l’arbre, les chenilles au moment où elles descendent de l’arbre se retrouvent ainsi piégées (voir photo).
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Piège à phéromone (odeur de synthèse que libère le papillon femelle), en prévention. Suspendu dans les pins, le piège attire de fin juin à mi-septembre les papillons mâles.
En savoir + :
Téléchargez ici les conseils de l’ONF et des associations de randonnée.
